Lucie Linder
Métaphore des contraintes de la vie et des clichés de la féminité, les talons sont à la fois des obstacles et des outils. Le personnage tente alors malgré la contrainte de se déplacer sur les pavés. Chose qu’il n’arrive pas aisément à faire et où la maladresse devient poésie.
Ce qui m’intéresse c’est le décalage entre ce qui est et ce qui est possible. Il y a une certaine beauté, naïveté aussi... dans l’action de tenter, d’essayer, de s'adapter avec nos faiblesses. Ces fragilités sont accentuées par le graphisme de la vidéo, un dessin en négatif agissant comme un fantôme. Le son de la déambulation agit de la même manière. La désorientation apporte ainsi quelque chose de chorégraphique.
Afin de montrer que parfois les contraintes peuvent être utilisées comme des atouts, la vidéo se termine dans la destruction d'un miroir via ces mêmes talons. La force émise brise les faiblesses précédemment ressenties et en même temps les clichés.
Ce qui m’intéresse c’est le décalage entre ce qui est et ce qui est possible. Il y a une certaine beauté, naïveté aussi... dans l’action de tenter, d’essayer, de s'adapter avec nos faiblesses. Ces fragilités sont accentuées par le graphisme de la vidéo, un dessin en négatif agissant comme un fantôme. Le son de la déambulation agit de la même manière. La désorientation apporte ainsi quelque chose de chorégraphique.
Afin de montrer que parfois les contraintes peuvent être utilisées comme des atouts, la vidéo se termine dans la destruction d'un miroir via ces mêmes talons. La force émise brise les faiblesses précédemment ressenties et en même temps les clichés.
« Talons », 2010
Vidéo projection, boucle
Exposition Orientation2, Galerie de l’esplanade, Metz